FABRIKARIUM TOKYO 2023

Nicolas utilise une prothèse myoélectrique qu’il fait bouger grâce à la contraction musculaire de son avant-bras. Mais comme celle-ci tombe régulièrement en panne, il s’est lancé comme défi de fabriquer une prothèse bionique à réparer soi-même. Comme une prothèse de main ne peut pas tout faire, il existe aussi des outils pour des activités précises que nous appelons Gadget Tools, ce sont des supports à adapter sur un poignet de prothèse et pouvoir les changer rapidement : cuillère à soupe, support d’assiette, couteau, baguette de batterie, marteau, balle de ping pong, queue de billard…Venez inventer les adaptations pour les différents porteurs de projets !

M Ono a subi une amputation de son avant-bras gauche à la suite à un accident du travail il y a plusieurs années. Depuis trois ans, il utilise une prothèse de main électrique qui lui permet d’ajuster l’angle de sa main et de relâcher facilement sa prise.
Il travaille actuellement comme collecteur de courrier, mais il travaillait auparavant dans l’industrie culinaire.
M Ono a un rêve.
“Si je pouvais fabriquer une prothèse de main qui me convienne mieux, j’aimerais ouvrir un petit restaurant. J’aimerais pouvoir aussi tenir une poêle et un couteau pour cuisiner de la viande, du poisson, des omelettes et des collations simples.
Cette fois, je vais essayer de me fabriquer une prothèse de main pour m’aider à atteindre ces objectifs !”

M Kawabe souffre d’une malformation congénitale de l’avant-bras gauche et utilise actuellement une prothèse de main esthétique.
Il a déjà envisagé d’utiliser une prothèse de main active ou myoélectrique, mais n’a pas pu être appareillé car elles ne convenaient pas à son avant-bras.
Il est maintenant en terminale, au lycée. Il prévoit d’aller à l’université et cherche un emploi à temps partiel.
Kawabe aime cuisiner et prépare des omelettes de riz, du riz frit, des pâtisseries et du pain.
S’il pouvait avoir une prothèse de main mieux adaptée, il pourrait cuisiner plus facilement, par exemple en tenant les ingrédients avec sa main gauche pour les couper.
Il aspire également à pouvoir couper son propre steak et le manger tout seul, ou tenir et manger un bol de riz. Le fait de pouvoir le faire seul réduirait son stress car il n’aurait pas à demander l’aide des membres de sa famille ou des autres personnes présentes.
“Et pour aller encore plus loin, j’aimerais avoir une prothèse d’entraînement qui me permettrait de faire des tractions pour renforcer mon corps !” dit-il.
Cette fois, nous allons essayer de fabriquer une prothèse de main pour réaliser ses souhaits !

Mme Fujita a été diagnostiquée comme souffrant d’un syndrome pseudo-poliomyélitique à l’âge de quatre ans, entraînant une invalidité des deux membres inférieurs. Bien qu’elle ait maintenant amélioré la fonction de sa jambe droite, elle a besoin d’une longue attelle de jambe et d’une canne ou d’un fauteuil roulant pour se déplacer. Mme Fujita, une jeune femme très active, qui a étudié l’art à l’École supérieure des beaux-arts de Nantes, en France, et continue de travailler dans l’art aujourd’hui, rencontre un problème.
Elle a peur de marcher sur les sols humides et glissants, où sa canne est également glissante. Elle est souvent tombée.
En conséquence, elle a moins d’occasions de marcher dans sa vie quotidienne, et sa force musculaire et son endurance ont diminué.
De plus, son orthèse de jambe est vieillissante et lui pose plusieurs problèmes. Cependant, étant donné qu’elle l’utilise depuis de nombreuses années, elle lui est familière.
Elle serait heureuse d’avoir un dispositif qui lui permette d’améliorer son orthèse pour continuer à utiliser. Si elle peut marcher de manière plus sûre et confortable, elle aura davantage de possibilités de marcher et de maintenir sa force musculaire et son endurance. 
Le défi de cette année consiste à améliorer sa canne et son orthèse.

Jérôme utilise des toilettes japonaises pour pouvoir se rendre aux toilettes de manière autonome en raison d’une faible motricité des avant-bras. Le prototype Notaboo fabriqué il y a quelques mois est une version portative et autonome qu’il peut emmener avec lui partout en voyage. Notaboo se compose d’un boîtier contenant une batterie lithium et son chargeur, une petite pompe à eau, et un contrôleur permettant d’actionner un cycle complet de rinçage en utilisant un unique bouton. Une bouteille d’un litre fait office de réservoir d’eau (remplissable au lavabo) et un support de buse clipsable sur n’importe quelle lunette de toilettes permet d’orienter précisément le jet. Ce premier prototype doit encore être amélioré (adaptation sur la lunette des toilettes, orientation de la buse…). Viendrez-vous l’aider à optimiser sa solution ?

< Je veux pouvoir faire de la musique et réaliser un spectacle en controlant plusieurs médias grâce au suivi oculaire et des boutons >
M. Kajiyama souffre d’un grave dysfonctionnement moteur dû à une dystrophie musculaire. Amoureux de la musique, il a activement participé dans différents festivals nocturnes et de plein air.
Il joue à des jeux de haut niveau et peut piloter des drones en utilisant les mouvements de son pouce gauche et de sa joue, qu’il peut bouger avec beaucoup de précision, et en adaptant les mouvements de ses yeux pour utiliser différents appareils.
Son défi pour cette fois est d’utiliser ses compétences d’expert pour jouer de la musique mais aussi contrôler les effets visuels.
Rejoignez-nous pour ce challenge!